
Gallimard
Poche, 377 pages
|
Histoires à dormir sans
vous
de Jacques Sternberg
Quatrième de couverture
"Elle avait reçu une excellente éducation et le savoir-vivre lui était
naturel. Quand, lasse de tout, elle se jeta dans le vide du haut du septième
étage, elle eut le tact de refermer la fenêtre derrière elle pour ne pas
faire de courant d'air dans la pièce où son mari lisait le journal."
Parmi les quatre-vingts histoires de ce recueil, c'est l'une des plus
courtes. Elle justifie la phrase d'un critique volontiers narquois : "
Sternberg, singulièrement, plus il écrit bref, plus il en dit long. " Cette
fois, il délaisse son sujet de prédilection - le règlement de comptes avec
l'homme et son effrayante planète - pour aborder, en toute impudique
tendresse, son seul sujet de consolation : la femme. Femmes inspiratrices de
l'insolente question de Scutenaire : "Comment les hommes peuvent-ils
s'intéresser à tant de choses alors qu'il y a les filles ?" Indifférentes ou
passionnées, perverses parfois, déchirantes si possible, cyniques de temps à
autre, absurdes assez souvent, indécentes évidemment, mais toujours
inattendues, elles apparaissent ici en pleine gloire.
SDM
Près de 80 histoires, de quelques lignes à 27 pages, qui ont pour thème une
femme, la Femme convoitée, au corps souvent parfait, et qui proposent un
catalogue - plein d'imagination, d'ironie et parfois de précisions
d'halluciné - des désirs, fantasmes et obsessions de l'auteur, de l'amant,
du mâle. -- Services Documentaires Multimédia
|